Bundi

4 Octobre 2015

Malgré les recommandations négatives de notre chauffeur, qui, à mon avis, n’a pas pour habitude d’aller à Bundi, préférant l’itinéraire plus touristique de Pushkar, nous débarquons, frais comme des gardons à Bundi.

Véritable trêve dans notre périple du Rajasthan, cette cité nous accueille avec des temples plantés comme des lotus au milieu d’un lac urbain. J’observe de la fenêtre de ma chambre donnant sur le lac, un spectacle fascinant : une troupe de singes qui sautent et se battent à l’extérieur d’un minuscule temple hindou. Leurs mouvements, leur agilité me fascinent, je suis sur un documentaire d’Arte.

Le soir, nous mangeons au Rainbow (pas le même qu’à Udaipur), restaurant sans prétentions servant des repas indiens et européens. Une guirlande multicolore arbore le toit de la bicoque. Le rooftop est barricadé en raison de la présence des chapardeurs cités au dessus.

Nous rencontrons entre deux bouchées Alex, un anglais de 23 ans traumatisé par la visite du Fort de Bundi (nous en parlerons un peu plus loin). Vous pouvez suivre ses pérégrinations via ce lien : http://5000milesfromlancashire.wordpress.com/

 

Après une discussion sur le Bhang Lassi (dessert local à base de yoghurt et de cannabis, à consommer avant le repas sous peine de le voir sortir 30 min après l’ingestion par la voie buccale…), nous quittons Alex pour rejoindre notre guest house.

Exploration du fort de Bundi

5 octobre 2015

Réveil ce matin avec un nouveau voisin, le margouilla, sorte de lézard jaune inoffensif, très utile car friand de moustiques et insectes en tout genre.

Nous partons d’un pas élancé pour le fort de Bundi.
Edifice incroyable, surplombant une colline rocheuse, le fort a la particularité d’être abandonné.

Bye bye les multiples touristes, on croise quatre personnes grand max lors de notre ascension. Après l’achat d’un billet arborant un « AT YOUR OWN RISK » en lettre capitale (à vos risques et périls pour les non anglophones), nous débutons l’ascension du fort et gravissons de nombreuses allées pavées raides comme des pans de montagne.

Là où ça devient comique, c’est que l’équipement de Cindy et de moi même (Aurélien et Juju ont par chance, fait le bon choix) est aussi adapté qu’une cuillère le serait pour creuser un puits.

Bref, nous voici en claquettes, à l’ascension du fort mystérieux, tel un Indiana Jones mal équipé. Un guide nous averti du danger que représente les singes et veut nous vendre son tour avec « sécurité contre les singes » inclus. On refuse poliment.

Après plusieurs centaines de mètres, nous nous engouffrons dans une énorme porte en bois fermée. Une minuscule entrée nécessitant une petite flexion des genoux est ouverte. La verdure envahie la pierre tel un manteau de mousse. Nous enjambons de grosses pierres, passons sous des branches d’arbres et arrivons finalement au sommet du temple perdu. 

Des cris stridents attirent notre attention : les singes sont les résidents permanents du temple! Alex, qu’on a rencontré hier, nous avait raconté sa mésaventure. Un macaque lui avait sauté sur le dos. Par pure réflexe et pris de panique, Alex a adopté la technique de l’hélicoptère (tourner sur soi même à 360% en espérant que la force centrifuge fasse dégager ce petit con). Moyennement rassurés, nous avançons lentement dans le temple, bâtons à la main.

Une fois en haut de l’édifice, la vue est à couper le souffle. Nous dégustons ce moment avec une grande plénitude.

La descente est périlleuse, nous manquons 20 fois de nous péter la cheville mais nous quittons le fort avec le sentiment d’avoir vécu une expérience unique…

Il est l’heure de quitter Bundi pour Jaipur

2 commentaires sur “Bundi

  1. Fantastique blog, merci pour avoir m’inclus dans l’article ici! C’etait un plaisir a vous rencontre et je vous souhaite un fantastique sejour autour du monde pendant les mois qui viennent! J’aime beaucoup vos photos et j’espere que vous n’aviez pas de problemes avec les singes comme moi….!

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