Varanasi : Dernière étape indienne sur les rives du Gange

Arrivés à 7h le 09 octobre, un chauffeur nous attendait à la gare de Varanasi (Bénarès) pour nous conduire à notre hôtel. Un petit dodo s’imposait après cette nuit chaotique !

Ce n’est que dans l’après midi que nous nous décidons à bouger. Nous marchons le long des ghats qui donnent sur le Gange. Malgré quelques rabatteurs qui nous proposent un tour en barque, le coin est plutôt paisible et loin de l’agitation du centre.

Le soleil se couche lorsque nous nous arrêtons sur un ghat pour assister à une cérémonie hindoue : Ganga Aarti. Des petites lumières jaillissent de partout, des hommes habillés de blanc font danser des bougeoirs et des musiciens animent la place.

On recroise un jeune couple de toulousains, Laura et Arnaud rencontré à plusieurs reprises pendant notre périple ! Après la cérémonie ils nous invitent dans leur Guest house pour manger sur le roof top avec une vue imprenable sur le Gange. Super soirée !

 


Un tour au campus universitaire

Samedi 10 octobre, on prend un rickshaw en bas de l’hôtel pour nous conduire au campus universitaire. Ce dernier est énorme ! C’est une petite ville bien organisée à l’intérieur d’une citée anarchique !

En se baladant dans le campus, on aperçoit une école d’infirmière (school nursery). Un peu hésitants au début on se permet finalement d’entrer. Toute une classe s’apprêtait à aller en cours. 3 étudiantes nous accueillent à bras ouverts et sont enchantées de répondre à nos questions.

Il faut 4 années pour devenir infirmière. Un concours existe aussi. Dès la 1ere année les élèves ont stage à l’hôpital le matin et cours l’après-midi, donnés en anglais. Elles sont une centaine par année. On aperçoit un lit médicalisé dans une salle de classe, elles ont aussi des cours pratiques.

On se rend compte que même dans ce pays en voie de développement, les supports et le déroulement des cours sont les mêmes qu’en France. On comprend qu’étudier est très important pour elles, que l’éducation est la clef pour que l’Inde évolue dans le bon sens. On ressort de l’école très enthousiastes et charmés par cette rencontre inattendue ;)

On visite ensuite un petit temple près du campus et on mange une glace (mauvaise idée car Cindy tombe malade le soir même).

Nous prenons ensuite un tuk-tuk en direction du temple d’or. L’entrée est située dans un dédale de rues sinueuses jonchées de déchets. Il faut montrer pâte blanche pour pouvoir entrer. Nous sommes fouillés minutieusement par des militaires avant de déposer notre passeport. Ni caméra, ni objets en cuire, ni sacs sont autorisés. Rien d’exceptionnel, l’or est juste présent sur le toit décrépit du temple. Les hindous par contre étaient exaltés, certains bisaient même le sol.

 

Les Ghats de Varanasi

On se dirige ensuite vers les ghats où nous assistons à plusieurs crémations. Nous rencontrons une israélienne qui nous explique que selon les castes, les cadavres ne sont pas brulés au même niveau. On en aperçoit 3. Le niveau le plus bas est réservé aux plus pauvres. Tous les hindous se font incinérer sauf les femmes enceintes, les enfants de moins de 10 ans, les hommes mordus par un cobra et les malades de la variole ou de la lèpre qui sont plongés directement dans le Gange. Nous étions assez loin des bûchers, on ne réalise pas vraiment ce qui se passe sous nos yeux. Situation étrange et saisissante.

On termine la soirée à siroter un mythique lassi au « blue lassi » qui propose plus d’une trentaine de parfums. Ils sont faits devant nos yeux avec des fruits frais. Mmmmh, un vrai regal !


Dimanche 11 octobre
, journée tranquille à l’hôtel. Sylvain et Cindy n’étaient pas très en forme… (Souvenez-vous la glace d’hier).

Juliette et Aurélien découvrent un petit resto tenu par une américaine « Aum café« . Une petite pause déjeuner un peu plus occidentale nous a fait du bien !

A 21h un taxi nous récupère à l’hôtel pour prendre notre train de 00h40, direction Gorakhpur. Bizarre, les indiens semblent arriver 3h avant le départ. Le comble dans tout ça est que notre train est arrivé à 2h15 du mat’ ! On ne se plaindra plus de la SNCF…

Après une petite nuit nous arrivons à Gorakhpur vers 7h sous une pluie torrentielle.

Rendez-vous de l’autre côté de la frontière, au Népal !

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