Embalse Del Yeso : parc national vivifiant !

Mardi 8 mars

On se dirige aujourd’hui vers la piste del yeso, à une centaine de kilomètres à l’est de Santiago, tout proche de la Cordillère des Andes.

Cette piste est réputée pour être dangereuse. La route est un chemin étroit et escarpé très fréquenté par des camions faisant des allers-retours dans les mines présente dans le parc. Heureusement, nous avons une bonne caisse (un pick-up tout terrain) et un bon pilote : Geoffroy.

Avant le rally, on s’arrête dans une épicerie locale pour acheter nos sandwichs pour ce midi. Histoire d’être bien calé et d’avoir des forces pour notre trek, Geoffroy nous fait tester le pain au « saindoux », pain à base de graisse de porc très consistant ainsi que quelques tranches de saucissons.

Après avoir fait une bonne soixantaine de kilomètres sur route, on arrive sur la piste.
Ouf, très peu de circulation, excepté les camions. On est mardi aujourd’hui, donc très peu fréquenté par les locaux en semaine et pas de touristes en vue !

Une quinzaine de kilomètres plus tard, on aperçoit le lac. Époustouflé par la beauté du site, on se pose quelques minutes avant de reprendre la route.

Les montagnes qui nous entourent sont de toutes les couleurs ! Au loin, les sommets enneigés pointent le bout de leur nez.


Le Parque Valle del Yeso

Pour la seconde partie de la piste, nous devons nous arrêter devant une barrière et un garde.
Nous entrons donc dans le « Parque Valle del Yeso » pour 5000 pesos chacun.
Nous arrivons bientôt en fin de piste. On laisse le pick-up dans un coin puis on se met en marche en direction des termes.
Pour les rejoindre, il faut traverser à guet la rivière. On commence déjà à se régaler. L’immensité du paysage nous fait penser au Népal. Pose déjeuner près des termes : quasi personne en vue excepté des restes d’anciens campements.
La météo est parfaite, le soleil brille, quelques condors planent au dessus de nos têtes. C’est parti pour 3 heures de marche. Ça grimpe dur !

Après avoir atteint une petite chute d’eau, nous continuons notre progression en suivant les traces d’un puma. Geoffroy, fin observateur, remarqua tout de suite les traces de ce prédateur, plutôt peureux vis à vis de l’homme.

Au bout d’une bonne heure et demi d’effort, on atteint la « laguna del pato » à 3200 mètres d’altitude. L’eau est d’une clarté cristalline.

Un « pato » (canard en espagnol) nage tranquillement au milieu de cette étendue d’eau. On immortalise notre passage sur la lagune puis entamons notre descente.

Une très belle journée passée parmi un paysage exceptionnel. Nous ne nous attendions pas à un parc naturel aussi grandiose surtout à une centaine de kilomètres de Santiago.

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