Pas forcément prévu sur notre itinéraire de départ, on profite de la proximité de la Malaisie avec Singapour pour s’aventurer, durant 3 jours, dans ce pays/ville urbain(e).
Pourtant, Singapour est loin de faire l’unanimité auprès des voyageurs que l’on a pu rencontrer. Une française, la quarantaine, avec un certain bagout, ne manque pas d’adjectifs à propos de ce pays : « c’est moche, surpeuplé, pas accueillant ! ». Rien que ça !
Ok, on va quand même y jeter un coup d’oeil, autant se faire sa propre opinion non ?
On atterri donc à l’aéroport ultra-moderne de Singapour.
A peine posé le pied sur le sol singapourien, de grands panneaux explicatifs attirent notre attention : tolérance 0 concernant la possession de drogue sur le territoire. Le risque ? La peine de mort, tout simplement.
Cet état d’Asie du sud détient le triste record du nombre d’exécutions capitales par habitant le plus élevé au monde.
Fait assez délirant : les chewing gum sont interdits, sauf sur avis médical. Singapour est considéré comme une république démocratique dite « autoritaire » (contrôle de la presse, d’internet).
Une fois passé les portiques de douane, l’atmosphère ambiante se détend. On décide de loger au sein du quartier indien « Little India », atypique, animé et plutôt bon marché (ce qui est rare à Singapour).
Le niveau de vie est tellement élevé que l’on compare souvent Singapour à la Suisse.
Voici un aperçu de ce que l’on a fait pendant ces 3 jours :
– On s’est aventuré dans l’hyper-centre peuplé de gratte-ciel. C’est vivant et multi-ethnique. Ça ressemble à un New-York moins peuplé, avec son métro, son Starbucks, ses cols-blancs et ses grands carrefours du quartier d’affaire.
– On a flâné dans les magnifiques parcs verts disséminés dans toute la ville. C’est rafraichissant, on en oublie même qu’on est dans une grande cité asiatique. C’est verdoyant, calme, design.
– On a assisté à une présentation ludique sur le « futur parfait » de Singapour : un poil flippant, surtout concernant le tout sécuritaire. (1984 n’est pas loin.)
– On a observé la cité illuminée lors de sorties nocturnes.
– On a visité le quartier chinois, effervescent et coloré. Chinatown accueille un immense marché pour touristes, on y trouve de tout : des babioles en plastiques, des poulets en caoutchouc, des vêtements, des fruits…
– On s’est pavané dans la rue hipster « Haji Lane » et dans la rue aux maisons colorées (Koon Seng Road).
En bref, on a tous les 4 aimé Singapour. Certes, ce n’est pas la plus belle ville que l’on a visité d’Asie, mais elle vaut quand même le détour si vous n’êtes pas allergiques aux grandes métropoles.
Nous quittons Singapour en bus pour rejoindre Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie et ville départ pour notre prochaine destination : l’Indonésie.
Au passage, on remercie chaudement un jeune travailleur malaisien pour son aide précieuse lors du passage de frontière vraiment mal fichu Singapour-Malaisie.